3 ) Petrosian W – Portoroz 1958 – L’étreinte de l’ours

Défense Est Indienne

Dans ce qui semblait être une position complètement égale,  Petrosian, via des coups apparemment inoffensifs va, progressivement, écraser son adversaire. Petrosian accomplit son objectif simplement en échangeant des pièces et manœuvrant pour une victoire dénuée de risques inutiles. Cette technique défensive possède l’avantage, quand elle ne réussit pas complètement, à produire une partie nulle. Fischer au contraire, choisit généralement la voie la plus agressive, bien qu’elle puisse s’avérer parfois précipitée. Il va parfois trop loin, mais les parties n’en sont que plus intéressantes.

Dans cette partie, repue d’erreurs des deux côtés, Petrosian parvient à clouer son adversaire un moment dans une finale statique. Fischer, ne parvint à rompre ses liens que pour fauter quelques coups après (51e coup). Faute que commettra également Petrosian en rétablissant l’équilibre. La finale Tour et Pion qui s’en suit produit une égalité passionnante.